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Mes loisirs, mes joies et ma famille
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20 novembre 2012

23 juin 1980 - 7 décembre 2012

 

Mon mari a été embauché le 23 juin 1980 chez l'entreprise Claidière à Amiens.

L'entreprise a été racheté il y a quelques années par l'entreprise Parin à Amiens, également.

Un plan social a leiu est mon mari est licencié avec 23 autres salariés le 7 décembre 2012.

Que faire ?

Hervé a donné 32 ans de sa vie a son métier, couvreur. Il a eu plusieurs gros soucis dont la perte de la vue de son oeil droit le 6 décembre 2006 à la suite d'un accident de travail. Maintenant il porte une lentille rigide et des lunettes pour récupérer un peu sa vue et cela nous coûte environ 400 euros par mois.

Le 7 décembre 2010 il a été opéré de son tendon sus-épineux car il a cassé suite à son travail et cela est reconnu en maladie professionnelle car il montait les ardoises, les tuiles et tout le reste à l'épaule sur les toitures, il frappait les clous sur la charpente avec un marteau normal (il n'y avait pas de marteaux pneumatiques). A force les tendons se sont usés et cassés, opéré, rééducation et le 31 janvier 2011 (le jour de mes 44 ans, la CPAM le convoque pour lui dire qu'il ne pourra plus exercer son métier. Elle a été suivie par la médecine du travail. Comme Hervé ne peut être reclassé dans l'entreprise, nous pensions qu'il allait âtre licencié. Son patron lui propose une formation de "Métreur tous corps d'état", mon mari accepte et il commence sa formation fin septembre 2011 et doit la terminer fin mars 2013.

Il a galéré en commençant sa formation, il a tenu bon et maintenant il y arrive (je lui tire mon chapeau car en plus il n'avait jamais touché un ordinateur). Il s'y est donné à fond pour fournir du bon travail en avril 2013 dans son entreprise. Nous étions heureux.

Le mardi 6 novembre 2012, sur Radio France Picardie nous apprenons que le chauffagiste Parin-Claidière licencié 24 personnes car il a une dette de 600 000 euros. Pas un coup de fil.
Le mercredi 7 novembre une page entière est consacré au licenciement de 28 salarié dans l'entreprise de mon mari. Toujours pas de coup de fil.

Le jeudi 8 novembre mon mari reçoit un coup de fil de son employeur qui lui demande de bien vouloir passer à l'entreprise le lendemain à 15 h 30. Mon mari s'y rend.

Le vendredi 9 novembre, du bout des lèvres, mon  mari apprend qu'il est sur la liste des licenciés et qu'il doit se rendre à Pôle Emploi le vendredi 16 novembre.

Le vendredi 16 novembre, pendant la réunion de Pôle Emploi mon mari apprend qu'il peut prendre un CSP et s'il le prend il est licencié le 7 décembre 2012 donc sans préavis (mais c'est la loi), et sera rémunéré à 80% de son salaire brut. S'il le refuse il ne sera rémunéré qu'à 57,3% de son salaire. Le choix est vite fait.

En deux  semaines notre monde s'est écroulé sans préavis, en nous laissant un grand vide. Mon mari n'a jamais connu le chômage. Mon mari n'a plus de métier car il n'est plus couvreur et il n'est pas encore métreur. Il a 50 ans depuis juin.

Mon mari a tout donner à son patron et il est licencié comme un mal-propre. Je trouve cela dégueulasse, je ne trouve pas mes mots pour qualifier comment le patron traite mon mari. Tout est légal, il peut bien dormir, merci.

 

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Commentaires
M
Oui il le faut en effet!!!! Tout dépend du secteur aussi.<br /> <br /> Je souhaite qu'il en trouve un rapidement.<br /> <br /> Courage<br /> <br /> Amitiés
M
Je passe sur ce blog fort intéressant que je mets dans mes favoris.<br /> <br /> Vraiment abominable ce qui arrive. Laisser les gens sur le carreau sans s'occuper d'eux, c'est une honte!!!! Et à 50 ans en effet, cela est dur de retrouver du travail.... Soit il fait des formations qu'on lui proposent et qui n'aboutissent pas mais qui font trainer en longueur l'emploi..... Quelle Honte!!!! Je compatie avec vous car je sais combien c dur cette situation. Mon mari est passé par là, et il lui faisait faire toutes sortes de formations, jusqu'à proposer un travail à 50kms de chez nous (aller et retour 100kms) et ceci pour un mi temps que nous avions refusé à l'époque. Il a eu une chance inouïe de trouver à côté de chez nous et ceci pendant six ans jusqu'à sa retraite. J'espère que pour ton mari ce sera de même.<br /> <br /> Amitiés
L
bises<br /> <br /> je pense bien à vous
J
Ben j'espère que sa situation c'est amélioré et qu'il peut au moins terminer sa formation. J'espère de tout coeur que 2013 sera un nouveau et très bon départ pour vous. Bizzzzzzzzzzzzzzzz
J
Je suis de tout coeur avec vous deux. Bisous
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