Le loup et le chien
Il n'y a rien de mieux que la liberté
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1. La servitude
- Le chien est attaché et dépendant du maître pour sa nourriture et son affection. Il appartient au monde des domestiques, de la servitude.
- Confort matériel, le chien incarne les cours serviles qui obéissent aveuglement au Roi pour obtenir des faveurs, des récompenses.
- Le chien est vaniteux, a des préjugés, il est borné, donnant deux conseils au loup « quittez le bois » ; « suivez-moi », suivis de leurs conséquences. Le travail du chien est minimisé par l’énumération de 3 verbes à l’infinitif : donner la chasse, flatter, complaire. Un chiasme (« Flatter ceux du logis, à son Maître complaire ») insiste sur la nécessaire flatterie dans travail. Ainsi, La Fontaine dévalorise le travail du chien.
2. La liberté
- Le loup est libre, il va où il veut. Il est valorisé par l’emploi de « Maître Loup ».
- Le loup est diplomate intelligent, le loup représente celui qui sait rester lui-même, qui sait conserver son indépendance. Le loup est surpris des conditions de vie du chien : détail anormal, il est inquiet et se questionne. Le chien est gêné, il évite de répondre, il minimise.
- La liberté est un trésor, le loup est affligé par le mot « attaché ».
Morale : Mieux vaut vivre affamé qu’attaché !