Rentrée littéraire 2008
RENTREE LITTERAIRE :
UNE CUVEE 2008 ABONDANTE ET VARIEE
676 ROMANS, LE CRU 2008 EST EN LEGER RETRAIT PAR RAPPORT A 2007 (727 livres en 2007).
La plupart des grandes maisons d'édition ont réduit leur production, mais de plus en plus d'éditeurs se pressent au grand raout de l'automne et l'offre reste variée, abondante et parfois même surprenante.
Tête d'affiche de la rentrée :
Jean-Paul Dubois
Alice Ferney
Christine Angot
Sylvie Germain
Yasmina Khadra
Catherine Millet
Amélie Nothomb (le plus fort tiorage de départ, 200 000 exemplaires de son 17ème roman "le fait du prince".
Peu de grandes signatures cette année, mais des auteurs aguerris, présents au moins une année sur deux pour la rentrée de septembre. Christine Angot, diva médiatique de l'autofiction, raconte dans "le marché des amants" (seuil) sa liaison avec le chanteur Doc Gynéco.
Alice Ferney explore les sentiments amoureux dans "Paradis conjugal" (Albin Michel).
Yasmina Khadra s'interroge dans "ce que le jour doit à la nuit" (Julliard) sur la double culture franco-algérienne.
Catherine Millet évoque la jalousie dans "Jour de souffrance" (Flammarion)
Jean-Paul Dubois s'intéresse aux "Accomodements raisonnables" (L'olivier) auxquels ses personnages doivcent se résoudre avec l'âge.
Nombre de romans reflètent les inquiétudes de l'époque ou puisent dans l'actualité la plus sombre. "Le voyage du fils" (Grasset) d'Olivier Poivre d'Arvor s'inspire de l'histoire d'une chinoise en situation irrégulière qui s'est défenestrée en 2007 à Paris par peur d'une contrôle de police.
Fait divers encore, l'héroïne de "Twist" (Lattès) de Delphine Bertholon est une adolescente enlevée à la sortie de l'école, dont le sort rappelle de récentes affaires de séquestration.
Jean-Louis Fournier, qui manie habituellement l'humour et la dérision, évoque cette fois de manière à la fois drôle et tendre ses deux fils handicapés dans "On y va, papa ?" (Stock)
Les plus jeunes expriment plus que les autres la difficulté d'exister et de trouver sa place dans la société. Ils campent un monde d'exclus et de jeunes confrontés à l'échec, la toxicomanie, à une société du chacun pour soi.
"Crack" (Seuil) de christina Jordis et "Noirs néons" (Alphée) de Jean-Marc Rosier explorent les bas-fonds urbains. Un monde désenchanté où Cyril Massarotto fait figure d'optimiste avec un premier roman au tître prometteur "Dieu est un pote à moi" (XO).
JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE RENTREE
ET DE TRES BEAUX JOURS DE LECTURE